Longtemps terni par des revendeurs peu scrupuleux qui tentaient de refourguer ce que nous pourrions qualifier de « tas de ferraille » un véhicule parfois dangereux, le marché de la vente de voitures d’occasion s’est heureusement assaini.
Acheter une automobile de seconde main n’est donc plus forcément synonyme d’arnaque, bien au contraire, et il est maintenant tout à fait concevable de faire de bonnes affaires !
Mais à condition de rester vigilant, et de prendre quelques précautions avant de s’engager pour ce que vous espérez le meilleur… mais qui peut s’avérer malheureusement le pire, si vous vous précipitez sans suivre nos précieux conseils.
Professionnel ou particulier : le dilemme
Plus de la moitié des ventes s’effectue entre particuliers, mais la vente professionnelle progresse… et pour cause !
Car ce qu’il faut savoir avant tout, c’est qu’une transaction, qu’elle ait été effectuée avec un particulier ou un professionnel, n’a absolument pas la même valeur, et ne comporte pas les mêmes obligations.
En effet, la vente professionnelle d’une voiture d’occasion est soumise à des obligations légales (que le vendeur doit respecter), obligations qui ne s’imposent pas dans le cadre d’une vente par le biais d’un particulier (lequel vend son véhicule en l’état).
Plusieurs indications (kilométrage, date de première mise en circulation…) doivent être précisées dans le cadre d’une vente professionnelle (y compris sur la facture), et la plupart du temps, une garantie contractuelle (commerciale) sur les pièces et/ou la main d’œuvre est proposée : sa responsabilité quant aux vices cachés est donc engagée.
Car même si la législation devient intransigeante, il nous semble bien plus facile d’arguer de la mauvaise foi d’un professionnel, censé s’y connaitre davantage, plutôt que de celle d’un particulier…
Vérifier l’état de santé du véhicule
Sans avoir l’âme d’un garagiste ou d’un mécanicien, nous vous conseillons de vérifier un certain nombre de points, par ailleurs très faciles à détecter. Ce n’est pas du temps de perdu, mais du temps de gagné (sur vos nerfs et vos heures perdues en réparation) !
La première étape nous semblant indispensable est la carrosserie : bannissez les voitures présentant des cloques ou des éclats de rouille, ainsi que des traces de soudures neuves ou de fuites… car le ver est déjà dans la pomme !
Puis nous vous conseillons ensuite de vérifier les pneus : une irrégularité d’usure est souvent le signe d’un problème de suspension.
Dernière étape si la voiture de vos rêves a passé votre « contrôle technique maison » : l’essayer.
Ne pas négliger de vérifier le bon fonctionnement des feux, essuie-glaces, etc… puis focalisez-vous sur le bruit du moteur, afin de détecter des anomalies dans son ronronnement.
Enfin, observez : pas de fumée dégagée ?
Alors cette voiture d’occasion est peut-être bien votre prochaine acquisition…
Merci pour le post. Il est fréquent de nos jours d’acheter une voiture d’occasion et qu’elle est spécialement nécessaire de le vérifier très soigneusement. Ces points aidera beaucoup de gens sur la façon de vérifier rapidement leur nouveau (utilisé) voiture avant la finalisation. Beaucoup d’entreprises fournissent également des installations d’exportation ainsi que des voitures d’occasion de sorte qu’il serait facile pour les acheteurs d’autres pays d’importer leur voiture en toute sécurité dans leur ville natale.
Il est clair qu’on n’achète pas une voiture comme si ca serait un jean ou une tv. C’est un achat conséquent donc il est recommandé de réfléchir un bon moment et d’être conseillé si possible. Je vous rejoins sur le dilemme du particulier/professionnel, cela ma posé un problème lorsque j’ai acheté ma première voiture d’occasion, j’avais longtemps hésiter de l’acheter à un particulier par peur d’être avoir. En tout cas renseignez-vous mais pas prenez votre temps également.
Bon article . Il y a aussi les réparations récurrentes qu’il ne faut pas négliger car chers. La distri tous les 100 -140 000 km , les amortisseurs tous les 120 000 et les vidanges régulières …